79% des Français auraient une opinion positive de Mai 68… Pourtant, à l’époque et aujourd’hui, circulent des idées contradictoires, souvent gratuites, parfois idéologiques, jusqu’à en devenir des contre-vérités.
Entre une vision carrément réactionnaire, voire destructrice, et une idéalisation qui frôle la mythologie, il nous a semblé qu’il fallait tenter de balayer « 68 » de stéréotypes gênants quand ils ne sont pas insupportables.
Le moyen choisi fut de s’appuyer sur une cinquantaine de photos ou de documents pour donner à réfléchir sur cinq thèmes parmi les plus sujets à visions faussées. Quitte à ne pas projeter les images les plus connues.
- Mai 68 : un événement unique, français, imprévisible ?
- Mai 68 : une explosion de violence ?
- Mai 68 : Une fusion entre étudiants et ouvriers ?
- Mai 68 : Un mouvement où la culture aurait été absente ?
- Mai 68 : l’avènement des « femmes libérées » ?
Puis, dans la 2ème partie de la soirée, la parole est aux présents : témoignages, idées qu’on se fait de 68, quel que soit notre âge, les « conquis » sont-ils devenus des acquis ? Autrement dit que reste-t-il de 68 ? Et quel parallèle peut-on faire avec la situation et les luttes actuelles de mai 2018 ?
Et puisque 68 fut un moment de créativité exceptionnelle, quelques slogans emblématiques (nous sacrifions les plus connus que vous connaissez …) :
« On ne peut pas tomber amoureux d’un taux de croissance ».
« Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi ! »
« Fermons la télé, Ouvrons les yeux. »
« Mur blanc = Peuple muet »
« Soyons réalistes, demandons l’impossible ! »
« On ne revendiquera rien, on ne demandera rien, on prendra, on occupera »
« La beauté est dans la rue ».
Tout ceci avec l’accompagnement de la musique ou des chansons des Moody blues, des Aphrodite’s child, d’Otis Redding, des Beatles, de Jimmy Hendrix.